Le rhume de cerveau désigne une maladie infectieuse des voies respiratoires provoquée par un virus. Quelles sont les causes de ce type d’infection ? Quels en sont les symptômes ? Comment soigner un rhume de cerveau ? Voici nos explications.
Qu’est-ce qu’un rhume de cerveau ?
Le rhume de cerveau, aussi appelé coryza, rhinite ou encore rhinopharyngite, est une inflammation aiguë des muqueuses nasales ou du rhinopharynx. Cette maladie d'origine virale, qui survient généralement à l’automne ou en hiver, est bénigne. Elle peut toucher :
- les bébés ;
- les enfants ;
- les adultes.
Le rhume de cerveau est une des affections les plus répandues. Toute la population en est affectée chaque année selon des fréquences variables, en moyenne :
- de 6 à 10 épisodes chez l'enfant ;
- de 2 à 4 épisodes chez l'adulte.
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Quelles sont les causes du rhume de cerveau ?
Le rhume de cerveau est majoritairement dû à un virus tel que :
- un rhinovirus ;
- un adénovirus ;
- un coronavirus autre que celui du COVID-19 ;
- un VRS ou virus respiratoire syncytial ;
- un virus grippal ;
- etc.
Contagion et transmission
Très contagieux, le rhume de cerveau se transmet par :
- les sécrétions nasales ;
- les larmes ;
- la salive.
Quels sont les symptômes du rhume de cerveau ?
Les symptômes du rhume de cerveau incluent :
- une sensation de fatigue ;
- une sensation de tête lourde ;
- une sensation de malaise ;
- des picotements dans le nez ;
- des brûlures dans le nez ;
- une obstruction nasale qui peut toucher une seule narine ou les deux narines, voire les deux en alternance ;
- un écoulement nasal clair et transparent, qui peut évoluer et devenir plus épais et jaune voire verdâtre ;
- une sensation de congestion de l'ensemble du visage ;
- des maux de tête localisés le plus souvent au niveau du front ;
- éventuellement une légère fièvre, à 38° C ;
- des yeux larmoyants ;
- des courbatures ;
- des éternuements en salves ;
- une toux ;
- des frissons ;
- etc.
Les complications sont surtout fréquentes chez les enfants. Celles-ci se manifestent sous la forme :
- d'otite moyenne aiguë ;
- de bronchite.
Comment soigner un rhume de cerveau ?
Il est recommandé d’aller consulter son médecin traitant si les symptômes du rhume de cerveau persistent au-delà d'une semaine ou si ceux-ci se compliquent :
- d'une conjonctivite ;
- d'une sinusite aiguë ;
- d'une otite ;
- d'une bronchite.
Ainsi, il convient de consulter en cas :
- de vomissements ;
- de fièvre supérieure à 38,5°C ;
- de difficultés à respirer ;
- de difficultés à avaler ;
- de douleurs à l'oreille ;
- d’un écoulement jaune de l'oreille ;
- de douleur intense au niveau du front, de l’œil ou de la pommette ;
- de maladie chronique, telle qu’un diabète, la mucoviscidose, la bronchopneumopathie chronique ou BPCO, une immunodépression, etc.
Les solutions naturelles
Dans le cas contraire, le rhume de cerveau disparaît généralement de lui-même en une semaine. Il convient de suivre les conseils suivants pour diminuer l'inconfort ressenti :
- se laver le nez régulièrement avec du sérum physiologique à acheter en pharmacie ou un spray d'eau thermale ou d'eau de mer pour diminuer les écoulements nasaux et l'obstruction nasale ;
- pratiquer des inhalations pour soulager les symptômes et suspendre la multiplication virale ;
- se moucher régulièrement pour évacuer les sécrétions nasales en privilégiant des mouchoirs jetables ;
- aérer son domicile régulièrement ;
- déposer un gant de toilette humide et chaud sur le front et le nez pour soulager la congestion nasale ;
- humidifier les pièces de vie pour lutter contre l'assèchement des fosses nasales qui aggrave les symptômes du rhume de cerveau ;
- maintenir la température ambiante à 18° à 20° C maximum ;
- se reposer pour aider le corps à combattre le virus à l'origine du rhume de cerveau en surélevant sa tête pour mieux respirer ;
- boire beaucoup d'eau ;
- ne pas trop se couvrir.
Traitements médicamenteux
En cas de fièvre ou de courbatures, il est conseillé de prendre du paracétamol de la façon suivante :
- un comprimé de 500 mg ou de 1 g, 1 à 3 fois par jour chez l'adulte ;
- 80 mg par kg en 4 prises minimum, sans dépasser 3 g par jour chez l'enfant pesant plus de 38 kg.
Traitement chez l'enfant, femmes enceintes et allaitantes
Chez les enfants et les femmes enceintes et allaitantes, le recours à l'homéopathie est préféré, par exemple :
- en cas d'écoulement nasal clair : Allium cepa 9CH, 5 granules toutes les 2 heures à espacer selon les signes d’amélioration ;
- en cas d'écoulement jaune accompagné d'un mouchage difficile : Hydrastis 5CH, 5 granules toutes les 2 heures, à espacer selon les signes d’amélioration ;
- en cas d'écoulement épais : Kalium bichromicum 5CH, 5 granules toutes les 2 heures à espacer les signes d’amélioration.
